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“Jean-Louis Fleury possède un lyrisme démoniaque. Il peint habité par la musique d'un homme aveugle, avec un sens inteme des ombres et des lumières, et des couleurs qui glissent sur la toile par touches fluides. Ses collages y ajoutent leur propre magie ; ils ne sont plus alors lyriques, mais à la recherche d'une iconographie à la fois amusante et effrayante, et ont toute la tristesse du temps qui passe et de ce qui tombe en ruines. Il n'a pas essayé d'illustrer mes textes, ni de les interpréter, mais de ressentir leur musicalité, leur douleur et leur joie, et de les rendre à travers des images et une texture qui capturent la curieuse hallucination des mots qui dansent sur la page”. Jerome Charyn |
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